Ce pont, situé sur un gué de la rivière Le Marillet, relie deux beaux chemins creux des communes de La Chaize le Vicomte et de Rives de l'Yon.

Ce mégalithe a été entièrement restauré par l’équipe du GVSPA, un ou deux bénévoles et avec l’aide mécanique des agents communaux de La Chaize le Vicomte.

Le Pont des Chevaliers se situe en aval du Pont de La Limouzinière, lui aussi restauré par notre équipe, à environ 1500 m de ce dernier. Comme précisé, un beau chemin creux permet d’y accéder.

Lors de notre première visite sur le terrain, nous avons constaté que le pont avait été démantelé et ses blocs plus prismatiques, disposés en « passage de pierres » pour les randonneurs et autres piétons.

Deux tables étaient encore sur place ; l’une avait été  plaquée contre le talus du ruisseau, sans doute pour préserver la rive de l’érosion des crues. Un témoignage local nous avait précisé que ce pont avait été « démoli » lors du passage d’un gros bulldozer, au début des années 1990.

La première phase de réhabilitation a consisté à déposer les tables sur le bord du sentier et à débuter la restauration de la pile de la rive gauche, côté La Chaize le Vicomte.

La seconde phase fut la remise en place des piliers monolithiques qui soutenaient les tables du tablier de passage, au dessus de l’eau. Cette opération s’avéra très compliquée du fait de la forme des blocs employés. Une petite pelleteuse et un télescopique, prêtés par la commune de La Chaize, aidera grandement à ces manœuvres.

La grande pile de rive, du côté Rives de l'Yon (rive droite), sera restaurée, de même que le platier-bossoir appuyé sur le talus de la rive. A cet endroit, la pile de rive est surélevée de un mètre et permet d’accéder au chemin creux qui se dirige vers Rives de l'Yon. Ce pont, comme beaucoup de ses semblables, au vu de son peu d’élévation au dessus du cours d’eau, a sans doute été submergé bien des fois par les crues soudaines du Marillet.

La dénomination de « Pont des Chevaliers », a été retrouvée sur le cadastre napoléonien, à la mairie de Rives de l'Yon. Ce toponyme très intéressant et peu fréquent, mériterait une recherche toponymique plus approfondie.

Après cette restauration (suivie l’année suivante par une inauguration officielle), les communes de La Chaize le Vicomte et de Rives de l'Yon, se sont engagées à protéger ce pont afin de le transmettre aux générations futures.